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vendredi 12 juillet 2013

[Chronique] Multiversum de Leonardo Patrignani

Auteur: Leonardo Patrignani
Titre VO: Multiversum
Editions: Gallimard Jeunesse
Genre: Fantastique, Jeunesse
Pagination: 329
Prix: 15€

SynopsisAlex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ont seize ans. Un lien subtil les unit depuis toujours : un dialogue télépathique qui surgit sans prévenir, dans un état d'inconscience. Jusqu'au moment où les adolescents décident de se rencontrer pour la première fois. Mais le jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même endroit, cependant ils ne peuvent se voir... Ils découvrent qu'il existe une infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement leur existence, détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex et Jenny pourront-ils se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre...

samedi 16 mars 2013

[Chronique] Tarots divins, jeu 1: La sanguinaire

Auteur: Aurélie Mendonça
Titre VO: Tarots divins, Jeu 1: La Sanguinaire
Genre: Fantastique, Vampirique
Editions: Rebelle
Pagination: 249
Prix: 18€50

Synopsis: Dans un monde qui ne valait plus la peine d’être sauvé et en lequel je ne croyais plus, j’ai décidé de faire régner ma propre loi. Chasseuse devenue vampire, paria, traîtresse, génie, rejetée par ceux que je protégeais et admirée par cette race que je haïssais, je n’ai aujourd’hui plus qu’une seule chose à l’esprit : ma vengeance.
Combattre pour gagner ma place sur le trône n’était que le premier pas.
Je m’appelle Elizabeth. Je suis désormais la reine des Vampires.

Mon avis
Arrivée à saturation des romances paranormales et autres Bit-lit, Tarots divins, tome 1 : La sanguinaire, tombait à point nommé pour me réconcilier avec le monde vampirique. Aurélie Mandonça nous ouvre les portes sur son imaginaire sombre et sanglant. Et sincèrement, on en redemande !

Ancienne chasseuse devenue la proie qu’elle traquait, suite à une terrible trahison, Elizabeth a pris dix longues années de son immortalité pour accéder au trône. Aujourd’hui devenue Reine des vampires, ayant passé les épreuves et montrer à tous sa légitimité à la couronne, Elizabeth n’a plus qu’une seule chose à l’esprit : sa vengeance…

Aussi longtemps qu’on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte, voilà un proverbe qui colle à la peau de notre héroïne. La vengeance… Le leitmotiv d’une jeune femme bafouée et trahis, transformé en une créature dont elle tenait depuis toujours en répugnance. Ce roman est un véritable retour aux sources de la littérature vampirique. Pas de romance, de vampires tendres (et scintillant ?), mais bien la créature sombre et abjecte dont ont dépeint de nombreux auteurs. Basé sur une légende historique, aussi déroutante que sanglante, Aurélie Mendonça nous offre un roman vampirique maîtrisé où l’horreur du passé se mêle avec délice au fantastique d’aujourd’hui.

Même si le mythe du vampire reste assez classique, l’auteure a su y apporter un second souffle grâce aux diverses lois qui régissent cette société. On prend un véritable plaisir à découvrir le prologue, qui donne le ton au roman, nous immergeant ainsi sans difficulté dans son univers.

L’intrigue est palpitante et même oppressante, les rebondissements s’installent crescendos dans la trame pour enfin s’offrir de manière explosive et complètement inattendue. Là encore une véritable réussite, puisque l’on sent un travail minutieux et parfaitement réfléchi.

Mais là où réside la véritable force de ce roman, ce sont les personnages. Chacun est dépeint de manière subjuguante, possédant tous leurs propres personnalités et psychologie complexe. Elizabeth est une héroïne forte et implacable. Elle vit ou plutôt survie grâce à la vengeance qui la nourrit, un gan graine qui s’étend peu à peu à la limite de la folie. Il vaut mieux être avec elle que contre elle, car  la notion de pitié lui est complètement désuète. Malgré tout, on sent une certaine vulnérabilité dans ce personnage impitoyable, comme tout héros elle possède son talon d’Achille… J’ai vraiment pris plaisir à découvrir ce protagoniste, je suis passée par tout un tas d’émotions la concernant, ne sachant pas trop si je devais l’admirer ou au contraire la détester. Au final, je pense qu’Elizabeth est torturée et que tant qu’elle ne sera pas parvenue à ses fins, elle ne pourra réellement montrer sa véritable identité. Nilosh, le bras droit d’Elizabeth, un vieux vampire âgé de trois cents ans est un personnage tout aussi puissant que notre héroïne. Fiable et déterminé, il ne recule devant rien pour brandir l’étendard de la justice de sa reine. J’ai tout simplement adoré ce personnage, son côté protecteur, sa détermination et son charisme m’ont complètement séduite. Ceci n’est qu’un bref aperçu des nombreux personnages qui prennent vie au côté de notre héroïne dans sa quête de vengeance, je vous laisse le soin de les découvrir et d’apprécier ou au contraire de détester chacun d’entre eux.

Aurélie Mendonça possède cette plume exigeante et enivrante que j’admire vraiment. Ses descriptions sont magistrales, travaillées dans les moindres détails apportant ce côté imagé qui nous transporte complètement. Ce fût pour moi un véritable plaisir de découvrir cette auteure à travers ce roman sombrement délicieux.

En conclusion, Tarots Divins, tome 1 : La Sanguinaire est un roman vampirique ancré dans notre monde actuel aux fondations historiques parfaitement maîtrisées. Sanglant, sombre et captivant, Tarots Divins à de quoi séduire tous les adeptes du genre. Une pépite de la littérature vampirique menée par une plume pointilleuse qu’il ne faut louper sous aucun prétexte ! Bonne lecture à tous ;) 

Un grand merci aux Éditions Rebelle pour cette époustouflante découverte.  

lundi 11 mars 2013

[Chronique] Devil City, tome 2: Le voleur d'âmes de Jana Oliver

Auteur: Jana Oliver
Titre VO: Demon Trappers, book 2: Soul Thief
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 377
Prix

Synopsis:   IL Y A PIRE QUE LES DÉMONS ET LA MORT : L'AMOUR.
Piégeur de démons : un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant c’est la carrière qu’a choisi Riley Blackthorne.
Après une féroce bataille contre des créatures surpuissantes, les rangs des piégeurs sont décimés. Même si ses collègues commencent enfin à la considérer comme leur égale, Riley est amère. Elle n’a pu empêcher la profanation de la tombe de son père. Les autorités la soupçonnent de tremper dans un trafic d’Eau bénite. Son petit ami vire mystique. Quant à Beck, la seule personne susceptible de l’aider, il persiste à se conduire comme un sombre crétin.
Riley est une survivante… et elle fera tout pour prouver au monde entier qu’elle n’est pas responsable des malheurs qui frappent Atlanta.

Mon avis
C’est avec une impatience presque fébrile que j’attendais la suite de Devil City. Le premier tome avait été un véritable coup de cœur, l’univers apocalyptique peuplé de démons avait su réellement me séduire. Un véritable renouveau dans la littérature YA, Jana Oliver avait réussi à marquer mon esprit c’est donc sans la moindre réticence que je me suis plongée dans le second opus. Mais la suite a-t-elle été à la hauteur de mes attentes ?

Piégeur de démons un métier dangereux réservé à une élite entièrement masculine. Pourtant c’est ce qu’a choisi Riley Blackthorne d’exercer, suivant les traces de son père, prestigieux piégeur respecté de la Guilde des Piégeurs d’Atlanta.
Suite à une terrible attaque, les rangs des piégeurs se voient diminués. Bien vite, tous les regards se posent sur Riley, trouvant en cette jeune fille le bouc émissaire tout choisis. Voulant prouver à tous qu’elle n’y est pour rien, qu’elle n’a aucun lien avec Lucifer, Riley va devoir se battre afin de faire éclater la vérité. Mais la jeune femme a d’autres soucis auxquels elle doit faire face, notamment retrouver qui est responsable de la réanimation de son père défunt. Ne pouvant que compter sur elle-même, Riley va commettre des erreurs qui pourraient bien changer à jamais sa vie….

Le voleur d’âmes a été une lecture lente et laborieuse… J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, j’ai trouvé le début trop long sans réel intérêt. Je cherchais à chaque chapitre à retrouver l’essence qui m’avait fait adorer le premier opus, en vain… Heureusement tout n’est pas négatif, l’histoire est plutôt bien tournée, le seul problème vient de la lenteur avec laquelle Jana Oliver met en place l’intrigue et les rebondissements. Trop de passages inutiles qui auraient largement pu être supprimés et/ou plus rapides.

J’ai tout de même pris plaisir à retrouver Riley et Beck. Même si l’attitude de Beck en devient insupportable… On a bien compris qu’il avait une attirance pour Riley, alors pourquoi s’évertuer à le décrire comme un crétin puéril durant trois cents pages ? Là encore, j’aurais aimé que les choses bougent ou tout du moins qu’il apparaisse différent parce que là, au bout du compte, chaque fois qu’il se retrouve avec Riley et qu’il agit comme un grand frère, voir comme un père, on a qu’une seule réaction : lever les yeux au ciel…

Quant au changement de l’un des personnages, je n’ai pas compris le choix de l’auteur… J’ai trouvé ça vraiment pompant ! Je comprends qu’il fallait évincer ce personnage pour les besoins de l’intrigue mais sincèrement l’auteure aurait largement pu faire mieux. C’est pathétique et inintéressant, ce qui a pour effet de faire perdre tout plaisir aux lecteurs…

Malgré tout, l’intrigue est originale, on découvre de nouvelles créatures, notamment un être que je ne m’attendais pas à rencontrer. Riley va devoir faire face à plusieurs menaces simultanées, la poussant dans ses derniers retranchements et c’est un réel plaisir de la voir toujours garder la tête haute et ce, peu importe la situation. La jeune femme nous prouve une fois encore toute l’étendue de son charisme, de son caractère bien trempé mais une nouvelle facette de Riley nous est également dévoilée. Sous ses airs de dur à cuire, se cache une jeune femme perdue et triste. Je l’ai trouvé bien plus touchante dans ce second opus, comme si son armure se craquelait, laissant la vraie Riley prendre vie sous nos yeux.

De nouveaux personnages et créatures s’invitent à la fête mais nous découvrons aussi plus en détail des protagonistes déjà présents dans le tome 1, notamment Stewart l’un des maîtres piégeurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les chasseurs du Vatican, qui nous réservent j’en suis sûr de bonnes surprises pour la suite de la saga.

La plume de l’auteure est toujours aussi plaisante. Ses descriptions sont magistrales et permettent une véritable immersion dans son univers complexe. Mon seul regret vient de la lenteur de ce deuxième tome.

En conclusion, une lecture en demi-teinte. Trop de longueurs et de passages inutiles qui ont quelque peu gâché ma lecture. Malgré tout, Devil City reste une de mes meilleures découvertes YA, de par son univers apocalyptique complexe et sombre. Un second opus bien imaginé mais un brin décevant ! En espérant que Jana Oliver réussisse à séduire à nouveau ses lecteurs par la suite… Bonne lecture à tous ;) 


lundi 24 septembre 2012

[Chronique] Devil City tome 1 de Jana Oliver

Auteur: Jana Oliver
Titre VO: Demon Trappers, book 1: Forsaken
Titre VF: Devil City
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 441
Prix: 15€20

Synopsis: Piégeur de démons : Un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant, c'est la carrière qu'a choisi Riley Blackthorne. Dans un monde en ruine, démoli par des démons apparus à la surface de la terre, elle devra prouver à tous qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça.


Mon avis:


Devil City fait parti de ces romans qui, d’un seul coup d’œil, donne envie de s’y plonger. Sorti en Mars 2012, je me suis enfin décidée à le lire. Il faut dire qu’avec une PAL atteignant des sommets, bourrée de titres plus tentants les uns que les autres, il est parfois difficile de faire son choix :D Désormais je regrette de l’avoir laissé autant de temps prendre la poussière, car ce livre est une véritable bombe. Gros coup de cœur pour ce roman apocalyptique pas comme les autres.

2018, Atlanta/Géorgie. La ville n’est plus qu’un sombre souvenir. L’enfer a pris forme sur Terre. Démoli par des démons, Atlanta subsiste encore grâce aux Piégeurs.
Riley Blacktorne, jeune fille de dix-sept ans, rêve de suivre les traces de son père et devenir à son tour Piégeuse de démon. Mais c’est un métier dangereux et exclusivement masculin. Pour Riley il en faut plus pour se décourager et elle compte prouver à tous qu’elle est faite pour ça, qu’elle a ça dans le sang. Ca tombe bien, les démons n’attendent que ça…

Devil City fait indubitablement son entrée dans mon Panthéon livresques (oui j’ai un Panthéon moi monsieur !^^) Fracassant, voilà le mot qui pourrait définir ce roman. Jana Oliver a eu l’intelligence de nous concocter une histoire post-apocalyptique innovante. Tous les ingrédients nécessaire pour tenir le lecteur en haleine y sont présent, le tout, mélangé avec talent. L’univers a été savamment imaginé, les descriptions, tant de l’environnement que des monstres, ont été travaillé avec soins, permettant ainsi de s’approprier et de s’immerger réellement dans l’univers. L’intrigue et les personnages ne sont pas en restes, Devil City est sans conteste une série à ne pas louper !

Parlons un peu de l’univers détonnant ! Incorporer des démons tout en gardant le côté « réalité » est probablement le point fort de ce livre. En dehors de l’invasion démoniaque, le monde fait également face à une crise économique sans précédant. Ce thème que l’on ne peut ignorer, vu la conjoncture actuelle, est ce qui permet à cette histoire de s’ancrer dans la réalité, de la rendre plus réaliste malgré le côté fiction. Et côté fantastique, on n’est pas lésé, puisque Jana Oliver nous offre un sujet captivant et parfaitement maîtrisé. Il existe plusieurs classes de démons, avec chacun leurs aptitudes et leur dangerosités. Certains sont de simples voleurs tandis que d’autres sont de véritables tueurs. Allant d’une créature haute comme trois pommes au monstre impitoyable tel que l’on se l’imagine dans nos pires cauchemars. Bien sûr ces différences jouent sur la méthode de capture et rendent ainsi l’univers encore plus passionnant. Il existe bien évidemment des techniques de capture plus ou moins élaborées mais ce que j’ai particulièrement apprécié se sont les ustensiles et autres objets magiques utilisés et imaginés par l’auteure. L’eau bénite y joue un rôle prédominant et c’est d’ailleurs le principal moteur de l’intrigue. Je ne vous en dirai pas plus ^^

Bien que l’on ignore comment le monde a pu basculer de cette manière, cela ne m’a pas réellement dérangé. L’histoire est tellement prenante, que du coup je ne me suis pas posée de question, j’ai plongé sans retenue dans ce roman et il m’a été difficile de le lâcher pour dormir ^^

Concernant les personnages, j’ai été agréablement surprise. En général dans les romans destinés à un public YA, les auteurs ont tendance à créer des personnages stéréotypés, de jouer sur les clichés mais là, pas du tout. Chaque protagoniste est fouillé avec une psychologie propre et bien travaillée. Certains ont encore des choses à dévoiler, je pense notamment à l’irascible Harper, qui est en autre un Maître Piégeur mais surtout un royal abruti ! Ce personnage est horripilant et même carrément détestable mais je suis persuadée que son passé y est pour beaucoup. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus. Parlons de notre héroïne. Du haut de ses dix-sept ans, Riley Blackthorne a su m’impressionner par bien des manières et j’ai immédiatement été séduite par ce personnage charismatique. J’aime les héroïnes fortes et déterminées et Riley entre dans cette catégorie. Elle a du faire face à des évènements tragiques et on peut dire que l’auteure ne l’épargne pas au cours du roman. Malgré ces terribles épreuves, Riley se relève et fait face avec beaucoup de courage. Elle a du caractère et on sent que lorsqu’elle a décidé quelque chose rien ne pourra l’arrêter. En clair, Riley est un personnage attachant que je ne suis pas prête d’oublier. Au côté de notre jeune héroïne gravite un autre protagoniste tout aussi captivant : Beck. Beck est un jeune homme d’une vingtaine d’année qui appartient lui aussi à la Guilde des Piégeurs. C’est une tête brûlée qui semble n’avoir peur de rien. J’ai beaucoup aimé ce personnage à la fois arrogant et surprotecteur. Le duo Riley/Beck est vraiment touchant et drôle à la fois. Ils se ressemblent beaucoup tous les deux par certains aspects. Deux caractères forts qui malgré leurs réticences et leurs divergences, ont besoin l’un de l’autre. Un beau duo de protagonistes comme il est rare de rencontrer. Nous découvrons bien sûr d’autres personnages tout aussi attachants et percutants mais je vous laisse le soin de les découvrir.

Que dire du style de l’auteure si ce n’est que tout est parfait ? Tant par l’écriture que par les descriptions, Jana Oliver nous offre un roman complet parfaitement bien travaillé, avec une intrigue et un univers époustouflant. Moi perso, j’en redemande !

Il y aurait encore des tas de choses à dire à propos de Devil City mais au final la chose à retenir est qu’il FAUT le lire pour pouvoir l’apprécier pleinement. J’espère avoir été concise dans ce mélo d’impressions et de vous avoir donné envie de découvrir l’univers unique de Devil City. Un roman époustouflant dans la lignée des Rowling et autres Suzanne Collins ! Le mot d’ordre ? FONCEZ !! Bonne lecture à tous ;) 



dimanche 20 mai 2012

[Chronique] La sélection de Kiera Cass


Auteur: Kiera Cass
Titre VO: The Selection
Titre VF: La Sélection
Genre: Jeunesse Fantastique
Editions: Robert Laffont- Collection R
Pagination: 343
Prix: 16€90

Synopsis: Trois cents ans on passé et les Etats-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.

Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du Prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat d la caste inférieur. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés. 



Mon avis:
J’avoue être une fervente adepte de Dystopie et j’avoue aussi que tous les romans sortis dans ce genre littéraire très en vogue sont dans ma bibliothèque, quand je vous dis que je suis faible ^^ Malgré tout, La Sélection n’a pas de suite attiré mon attention, bien que la couverture magnifique m’est lancée de grands signaux « prends-moi, prends-moi » le synopsis et le côté ultra girly ont quelques peu refroidi mes ardeurs… Au final, les avis positifs fleurissant un peu partout sur la toile ont eu raison de moi et sincèrement je ne regrette pas un seul instant de m’être plongée dans l’univers de Kiera Cass !!

Les Etats-Unis ne sont plus qu’un lointain souvenir… Des cendres de ce vaste pays est née Illéa, une petite monarchie dont les peuplades sont régies par un système de castes. Certains sont bien plus favorisés que les autres. Certains meurent de faim tandis que d’autres profitent à foison de nourriture et d’une éducation. Certains veulent que les choses changent, on les appellent les Renégats. Et ces rebelles sans pitié menacent la famille royale. Mais pour masquer au peuple la réalité des choses, un jeu de télé-réalité joue ce rôle…
Pour les trente-cinq candidates de « La Sélection », ce jeu s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’occasion unique de troquer leurs misérables existences contre un destin idyllique. Vivre dans un palais, assurer à sa famille un futur sans adversité et surtout conquérir le cœur du Prince Maxon, le seul héritier du trône.
Mais pour America Singer, La Sélection est synonyme de cauchemar. Cela implique de renoncer à son amour interdit, quitter sa famille et jongler avec les coups bas des autres candidates. Mais sa mère trouve les bons arguments pour convaincre sa fille à s’inscrire… La voilà enrôlée dans un jeu télévisé auquel America ne souhaitait pas participé. Prête à tout pour être éjectée rapidement de la course, America échafaudent des plans qui vont être complètement bouleversé suite à sa rencontre avec le Prince Maxon.  Mais la menace des Renégats planent sur La Sélection et sur les candidates… Mettre sa vie en jeu pour s’assurer un avenir meilleur en vaut-il vraiment la peine ? 
 
Dès les premières pages, le lecteur est immédiatement immergé dans l’univers de la Sélection avec son système de caste. De 1 à 8, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Pour ceux qui font partie des castes supérieurs, leur avenir est plus qu’assuré, pour les autres issus de castes inférieures, la vie est loin d’être idyllique. On comprend donc facilement l’engouement du peuple pour le jeu télévisé « La sélection » changer de vie, obtenir un meilleur statut, pouvoir manger à sa faim a de quoi motiver les troupes! Ainsi démarre le roman et j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir. Contrairement aux autres romans du genre, Kiera Cass prend le temps d’expliquer la « chute » des Etats-Unis et la construction du Royaume d’Illéa. D’ordinaire le lecteur évolue plus ou moins dans le flou, à lui de s’imaginer le pourquoi du comment, face à la création du nouveau régime.

On est également loin du côté sombre et même révoltant des autres dystopie. Ce roman est rafraichissant, avec une pointe d’humour dans certains passages, un petit côté fleure bleue épicé. Je trouve que La sélection est un conte de fée remis au goût du jour sans le côté niais des personnages et c’est très appréciable. Alors oui ne vous attendez pas à beaucoup d’action, ce roman reste avant tout une romance légère mais l’univers vaut vraiment le détour ! J’avoue que ce livre a éveillé mon côté « princesse » je n’ai pas pu m’empêcher de sourire béatement tout au long de ma lecture :D 

Je dirai que ce qui fait la force de ce roman reste sans conteste les personnages. America Singer est une héroïne piquante, qui n’a pas sa langue dans la poche (comment ça comme moi ? ^^) et qui va secouer les codes de la monarchie. Elle m’a fait beaucoup rire, America est une princesse du 21e siècle ! Maxon est lui aussi un personnage très intéressant. De prime abord il est difficile de s’attacher à ce personnage mais au fil du roman, il se dévoile et j’avoue que je l’ai particulièrement apprécié. Les protagonistes secondaires ne sont pas en restes, tous ont leurs personnalités, leurs défauts et tous apportent au roman beaucoup de profondeur.

L’écriture de Kiera Cass est très agréable, je dirai même délectable ^^ L’auteure arrive à nous plonger dans son univers comme dans un rêve et sincèrement je n’ai pas eu envie de me réveiller !! Ses descriptions sont parfaites et elle maintient l’attention de ses lecteurs sans réels actions et rien que pour ça, je lui tire mon chapeau bas. Kiera Cass a de toute évidence plus que réussi son pari avec ce premier roman !

En conclusion, Kiera Cass bouscule l’image de la dystopie en nous proposant un roman pétillant où le romantisme, l’humour et la féérie sont de mise ! La sélection est une véritable perle littéraire qui réveillera toutes les princesses qui se sont oubliées :D Excellente lecture à tous ^^