Auteur: Leonardo Patrignani
Titre VO: Multiversum
Editions: Gallimard Jeunesse
Genre: Fantastique, Jeunesse
Pagination: 329
Prix: 15€
Synopsis: Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ont seize ans. Un lien
subtil les unit depuis toujours : un dialogue télépathique qui surgit
sans prévenir, dans un état d'inconscience. Jusqu'au moment où les
adolescents décident de se rencontrer pour la première fois. Mais le
jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même endroit,
cependant ils ne peuvent se voir... Ils découvrent qu'il existe une
infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est
qu'une de ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement
leur existence, détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex
et Jenny pourront-ils se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même
que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre...
Affichage des articles dont le libellé est Fantastique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Fantastique. Afficher tous les articles
vendredi 12 juillet 2013
samedi 16 mars 2013
[Chronique] Tarots divins, jeu 1: La sanguinaire
Auteur: Aurélie Mendonça
Titre VO: Tarots divins, Jeu 1: La Sanguinaire
Genre: Fantastique, Vampirique
Editions: Rebelle
Pagination: 249
Prix: 18€50
Titre VO: Tarots divins, Jeu 1: La Sanguinaire
Genre: Fantastique, Vampirique
Editions: Rebelle
Pagination: 249
Prix: 18€50
Synopsis: Dans un monde qui ne valait plus la peine d’être sauvé et en lequel je
ne croyais plus, j’ai décidé de faire régner ma propre loi. Chasseuse
devenue vampire, paria, traîtresse, génie, rejetée par ceux que je
protégeais et admirée par cette race que je haïssais, je n’ai
aujourd’hui plus qu’une seule chose à l’esprit : ma vengeance.
Combattre pour gagner ma place sur le trône n’était que le premier pas.
Je m’appelle Elizabeth. Je suis désormais la reine des Vampires.
Combattre pour gagner ma place sur le trône n’était que le premier pas.
Je m’appelle Elizabeth. Je suis désormais la reine des Vampires.
Mon avis:
Arrivée à
saturation des romances paranormales et autres Bit-lit, Tarots divins, tome 1 : La sanguinaire, tombait à point nommé
pour me réconcilier avec le monde vampirique. Aurélie Mandonça nous ouvre les
portes sur son imaginaire sombre et sanglant. Et sincèrement, on en
redemande !
Ancienne chasseuse
devenue la proie qu’elle traquait, suite à une terrible trahison, Elizabeth a
pris dix longues années de son immortalité pour accéder au trône. Aujourd’hui
devenue Reine des vampires, ayant passé les épreuves et montrer à tous sa
légitimité à la couronne, Elizabeth n’a plus qu’une seule chose à
l’esprit : sa vengeance…
Aussi
longtemps qu’on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte, voilà un proverbe qui colle à
la peau de notre héroïne. La vengeance… Le leitmotiv d’une jeune femme bafouée
et trahis, transformé en une créature dont elle tenait depuis toujours en
répugnance. Ce roman est un véritable retour aux sources de la littérature
vampirique. Pas de romance, de vampires tendres (et scintillant ?), mais
bien la créature sombre et abjecte dont ont dépeint de nombreux auteurs. Basé
sur une légende historique, aussi déroutante que sanglante, Aurélie Mendonça
nous offre un roman vampirique maîtrisé où l’horreur du passé se mêle avec
délice au fantastique d’aujourd’hui.
Même si le mythe
du vampire reste assez classique, l’auteure a su y apporter un second souffle
grâce aux diverses lois qui régissent cette société. On prend un véritable
plaisir à découvrir le prologue, qui donne le ton au roman, nous immergeant
ainsi sans difficulté dans son univers.
L’intrigue est
palpitante et même oppressante, les rebondissements s’installent crescendos
dans la trame pour enfin s’offrir de manière explosive et complètement
inattendue. Là encore une véritable réussite, puisque l’on sent un travail minutieux
et parfaitement réfléchi.
Mais là où réside
la véritable force de ce roman, ce sont les personnages. Chacun est dépeint de
manière subjuguante, possédant tous leurs propres personnalités et psychologie
complexe. Elizabeth est une héroïne forte et implacable. Elle vit ou plutôt
survie grâce à la vengeance qui la nourrit, un gan graine qui s’étend peu à peu
à la limite de la folie. Il vaut mieux être avec elle que contre elle, car la notion de pitié lui est complètement désuète.
Malgré tout, on sent une certaine vulnérabilité dans ce personnage impitoyable,
comme tout héros elle possède son talon d’Achille… J’ai vraiment pris plaisir à
découvrir ce protagoniste, je suis passée par tout un tas d’émotions la
concernant, ne sachant pas trop si je devais l’admirer ou au contraire la
détester. Au final, je pense qu’Elizabeth est torturée et que tant qu’elle ne
sera pas parvenue à ses fins, elle ne pourra réellement montrer sa véritable
identité. Nilosh, le bras droit d’Elizabeth, un vieux vampire âgé de trois cents
ans est un personnage tout aussi puissant que notre héroïne. Fiable et déterminé,
il ne recule devant rien pour brandir l’étendard de la justice de sa reine.
J’ai tout simplement adoré ce personnage, son côté protecteur, sa détermination
et son charisme m’ont complètement séduite. Ceci n’est qu’un bref aperçu des
nombreux personnages qui prennent vie au côté de notre héroïne dans sa quête de
vengeance, je vous laisse le soin de les découvrir et d’apprécier ou au
contraire de détester chacun d’entre eux.
Aurélie Mendonça
possède cette plume exigeante et enivrante que j’admire vraiment. Ses
descriptions sont magistrales, travaillées dans les moindres détails apportant
ce côté imagé qui nous transporte complètement. Ce fût pour moi un véritable
plaisir de découvrir cette auteure à travers ce roman sombrement délicieux.
En conclusion, Tarots Divins, tome 1 : La Sanguinaire
est un roman vampirique ancré dans notre monde actuel aux fondations historiques
parfaitement maîtrisées. Sanglant, sombre et captivant, Tarots Divins à de quoi séduire tous les adeptes du genre. Une
pépite de la littérature vampirique menée par une plume pointilleuse qu’il ne
faut louper sous aucun prétexte ! Bonne lecture à tous ;)
Un grand merci aux Éditions Rebelle pour cette époustouflante découverte.
lundi 11 mars 2013
[Chronique] Devil City, tome 2: Le voleur d'âmes de Jana Oliver
Auteur: Jana Oliver
Titre VO: Demon Trappers, book 2: Soul Thief
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 377
Prix:
Titre VO: Demon Trappers, book 2: Soul Thief
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 377
Prix:
Synopsis: IL Y A PIRE QUE LES DÉMONS ET LA MORT : L'AMOUR.
Piégeur de démons : un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant c’est la carrière qu’a choisi Riley Blackthorne.
Après une féroce bataille contre des créatures surpuissantes, les rangs des piégeurs sont décimés. Même si ses collègues commencent enfin à la considérer comme leur égale, Riley est amère. Elle n’a pu empêcher la profanation de la tombe de son père. Les autorités la soupçonnent de tremper dans un trafic d’Eau bénite. Son petit ami vire mystique. Quant à Beck, la seule personne susceptible de l’aider, il persiste à se conduire comme un sombre crétin.
Riley est une survivante… et elle fera tout pour prouver au monde entier qu’elle n’est pas responsable des malheurs qui frappent Atlanta.
Piégeur de démons : un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant c’est la carrière qu’a choisi Riley Blackthorne.
Après une féroce bataille contre des créatures surpuissantes, les rangs des piégeurs sont décimés. Même si ses collègues commencent enfin à la considérer comme leur égale, Riley est amère. Elle n’a pu empêcher la profanation de la tombe de son père. Les autorités la soupçonnent de tremper dans un trafic d’Eau bénite. Son petit ami vire mystique. Quant à Beck, la seule personne susceptible de l’aider, il persiste à se conduire comme un sombre crétin.
Riley est une survivante… et elle fera tout pour prouver au monde entier qu’elle n’est pas responsable des malheurs qui frappent Atlanta.
Mon avis:
C’est avec une
impatience presque fébrile que j’attendais la suite de Devil City. Le premier
tome avait été un véritable coup de cœur, l’univers apocalyptique peuplé de
démons avait su réellement me séduire. Un véritable renouveau dans la
littérature YA, Jana Oliver avait réussi à marquer mon esprit c’est donc sans
la moindre réticence que je me suis plongée dans le second opus. Mais la suite
a-t-elle été à la hauteur de mes attentes ?
Piégeur de démons
un métier dangereux réservé à une élite entièrement masculine. Pourtant c’est
ce qu’a choisi Riley Blackthorne d’exercer, suivant les traces de son père,
prestigieux piégeur respecté de la Guilde des Piégeurs d’Atlanta.
Suite à une
terrible attaque, les rangs des piégeurs se voient diminués. Bien vite, tous
les regards se posent sur Riley, trouvant en cette jeune fille le bouc
émissaire tout choisis. Voulant prouver à tous qu’elle n’y est pour rien,
qu’elle n’a aucun lien avec Lucifer, Riley va devoir se battre afin de faire
éclater la vérité. Mais la jeune femme a d’autres soucis auxquels elle doit
faire face, notamment retrouver qui est responsable de la réanimation de son
père défunt. Ne pouvant que compter sur elle-même, Riley va commettre des erreurs
qui pourraient bien changer à jamais sa vie….
Le
voleur d’âmes a
été une lecture lente et laborieuse… J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans
l’histoire, j’ai trouvé le début trop long sans réel intérêt. Je cherchais à
chaque chapitre à retrouver l’essence qui m’avait fait adorer le premier opus,
en vain… Heureusement tout n’est pas négatif, l’histoire est plutôt bien
tournée, le seul problème vient de la lenteur avec laquelle Jana Oliver met en
place l’intrigue et les rebondissements. Trop de passages inutiles qui auraient
largement pu être supprimés et/ou plus rapides.
J’ai tout de même
pris plaisir à retrouver Riley et Beck. Même si l’attitude de Beck en devient
insupportable… On a bien compris qu’il avait une attirance pour Riley, alors
pourquoi s’évertuer à le décrire comme un crétin puéril durant trois cents
pages ? Là encore, j’aurais aimé que les choses bougent ou tout du moins
qu’il apparaisse différent parce que là, au bout du compte, chaque fois qu’il
se retrouve avec Riley et qu’il agit comme un grand frère, voir comme un père,
on a qu’une seule réaction : lever les yeux au ciel…
Quant au
changement de l’un des personnages, je n’ai pas compris le choix de l’auteur…
J’ai trouvé ça vraiment pompant ! Je comprends qu’il fallait évincer ce
personnage pour les besoins de l’intrigue mais sincèrement l’auteure aurait
largement pu faire mieux. C’est pathétique et inintéressant, ce qui a pour
effet de faire perdre tout plaisir aux lecteurs…
Malgré tout,
l’intrigue est originale, on découvre de nouvelles créatures, notamment un être
que je ne m’attendais pas à rencontrer. Riley va devoir faire face à plusieurs
menaces simultanées, la poussant dans ses derniers retranchements et c’est un
réel plaisir de la voir toujours garder la tête haute et ce, peu importe la
situation. La jeune femme nous prouve une fois encore toute l’étendue de son
charisme, de son caractère bien trempé mais une nouvelle facette de Riley nous
est également dévoilée. Sous ses airs de dur à cuire, se cache une jeune femme
perdue et triste. Je l’ai trouvé bien plus touchante dans ce second opus, comme
si son armure se craquelait, laissant la vraie Riley prendre vie sous nos yeux.
De nouveaux
personnages et créatures s’invitent à la fête mais nous découvrons aussi plus
en détail des protagonistes déjà présents dans le tome 1, notamment Stewart
l’un des maîtres piégeurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les
chasseurs du Vatican, qui nous réservent j’en suis sûr de bonnes surprises pour
la suite de la saga.
La plume de l’auteure
est toujours aussi plaisante. Ses descriptions sont magistrales et permettent
une véritable immersion dans son univers complexe. Mon seul regret vient de la
lenteur de ce deuxième tome.
En conclusion, une
lecture en demi-teinte. Trop de longueurs et de passages inutiles qui ont
quelque peu gâché ma lecture. Malgré tout, Devil City reste une de mes meilleures
découvertes YA, de par son univers apocalyptique complexe et sombre. Un second
opus bien imaginé mais un brin décevant ! En espérant que Jana Oliver
réussisse à séduire à nouveau ses lecteurs par la suite… Bonne lecture à
tous ;)
lundi 24 septembre 2012
[Chronique] Devil City tome 1 de Jana Oliver
Auteur: Jana Oliver
Titre VO: Demon Trappers, book 1: Forsaken
Titre VF: Devil City
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 441
Prix: 15€20
Synopsis: Piégeur de démons : Un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant, c'est la carrière qu'a choisi Riley Blackthorne. Dans un monde en ruine, démoli par des démons apparus à la surface de la terre, elle devra prouver à tous qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça.
Mon avis:
Titre VO: Demon Trappers, book 1: Forsaken
Titre VF: Devil City
Genre: Fantastique
Editions: Castelmore
Pagination: 441
Prix: 15€20
Synopsis: Piégeur de démons : Un métier dangereux et exclusivement masculin.
Pourtant, c'est la carrière qu'a choisi Riley Blackthorne. Dans un monde en ruine, démoli par des démons apparus à la surface de la terre, elle devra prouver à tous qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça.
Mon avis:
Devil City fait
parti de ces romans qui, d’un seul coup d’œil, donne envie de s’y plonger.
Sorti en Mars 2012, je me suis enfin décidée à le lire. Il faut dire qu’avec
une PAL atteignant des sommets, bourrée de titres plus tentants les uns que les
autres, il est parfois difficile de faire son choix :D Désormais je
regrette de l’avoir laissé autant de temps prendre la poussière, car ce livre
est une véritable bombe. Gros coup de cœur pour ce roman apocalyptique pas
comme les autres.
2018,
Atlanta/Géorgie. La ville n’est plus qu’un sombre souvenir. L’enfer a pris
forme sur Terre. Démoli par des démons, Atlanta subsiste encore grâce aux
Piégeurs.
Riley Blacktorne,
jeune fille de dix-sept ans, rêve de suivre les traces de son père et devenir à
son tour Piégeuse de démon. Mais c’est un métier dangereux et exclusivement
masculin. Pour Riley il en faut plus pour se décourager et elle compte prouver
à tous qu’elle est faite pour ça, qu’elle a ça dans le sang. Ca tombe bien, les
démons n’attendent que ça…
Devil City fait indubitablement
son entrée dans mon Panthéon livresques (oui j’ai un Panthéon moi
monsieur !^^) Fracassant, voilà le mot qui pourrait définir ce roman. Jana
Oliver a eu l’intelligence de nous concocter une histoire post-apocalyptique
innovante. Tous les ingrédients nécessaire pour tenir le lecteur en haleine y
sont présent, le tout, mélangé avec talent. L’univers a été savamment imaginé,
les descriptions, tant de l’environnement que des monstres, ont été travaillé
avec soins, permettant ainsi de s’approprier et de s’immerger réellement dans
l’univers. L’intrigue et les personnages ne sont pas en restes, Devil City est
sans conteste une série à ne pas louper !
Parlons un peu de
l’univers détonnant ! Incorporer des démons tout en gardant le côté
« réalité » est probablement le point fort de ce livre. En dehors de
l’invasion démoniaque, le monde fait également face à une crise économique sans
précédant. Ce thème que l’on ne peut ignorer, vu la conjoncture actuelle, est
ce qui permet à cette histoire de s’ancrer dans la réalité, de la rendre plus
réaliste malgré le côté fiction. Et côté fantastique, on n’est pas lésé,
puisque Jana Oliver nous offre un sujet captivant et parfaitement maîtrisé. Il
existe plusieurs classes de démons, avec chacun leurs aptitudes et leur
dangerosités. Certains sont de simples voleurs tandis que d’autres sont de
véritables tueurs. Allant d’une créature haute comme trois pommes au monstre
impitoyable tel que l’on se l’imagine dans nos pires cauchemars. Bien sûr ces
différences jouent sur la méthode de capture et rendent ainsi l’univers encore
plus passionnant. Il existe bien évidemment des techniques de capture plus ou
moins élaborées mais ce que j’ai particulièrement apprécié se sont les
ustensiles et autres objets magiques utilisés et imaginés par l’auteure. L’eau
bénite y joue un rôle prédominant et c’est d’ailleurs le principal moteur de
l’intrigue. Je ne vous en dirai pas plus ^^
Bien que l’on
ignore comment le monde a pu basculer de cette manière, cela ne m’a pas
réellement dérangé. L’histoire est tellement prenante, que du coup je ne me
suis pas posée de question, j’ai plongé sans retenue dans ce roman et il m’a
été difficile de le lâcher pour dormir ^^
Concernant les
personnages, j’ai été agréablement surprise. En général dans les romans
destinés à un public YA, les auteurs ont tendance à créer des personnages
stéréotypés, de jouer sur les clichés mais là, pas du tout. Chaque protagoniste
est fouillé avec une psychologie propre et bien travaillée. Certains ont encore
des choses à dévoiler, je pense notamment à l’irascible Harper, qui est en
autre un Maître Piégeur mais surtout un royal abruti ! Ce personnage est
horripilant et même carrément détestable mais je suis persuadée que son passé y
est pour beaucoup. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus. Parlons de notre
héroïne. Du haut de ses dix-sept ans, Riley Blackthorne a su m’impressionner
par bien des manières et j’ai immédiatement été séduite par ce personnage
charismatique. J’aime les héroïnes fortes et déterminées et Riley entre dans cette
catégorie. Elle a du faire face à des évènements tragiques et on peut dire que
l’auteure ne l’épargne pas au cours du roman. Malgré ces terribles épreuves,
Riley se relève et fait face avec beaucoup de courage. Elle a du caractère et
on sent que lorsqu’elle a décidé quelque chose rien ne pourra l’arrêter. En
clair, Riley est un personnage attachant que je ne suis pas prête d’oublier. Au
côté de notre jeune héroïne gravite un autre protagoniste tout aussi
captivant : Beck. Beck est un jeune homme d’une vingtaine d’année qui
appartient lui aussi à la Guilde des Piégeurs. C’est une tête brûlée qui semble
n’avoir peur de rien. J’ai beaucoup aimé ce personnage à la fois arrogant et
surprotecteur. Le duo Riley/Beck est vraiment touchant et drôle à la fois. Ils
se ressemblent beaucoup tous les deux par certains aspects. Deux caractères
forts qui malgré leurs réticences et leurs divergences, ont besoin l’un de
l’autre. Un beau duo de protagonistes comme il est rare de rencontrer. Nous
découvrons bien sûr d’autres personnages tout aussi attachants et percutants
mais je vous laisse le soin de les découvrir.
Que dire du style
de l’auteure si ce n’est que tout est parfait ? Tant par l’écriture
que par les descriptions, Jana Oliver nous offre un roman complet parfaitement
bien travaillé, avec une intrigue et un univers époustouflant. Moi perso, j’en
redemande !
Il y aurait encore
des tas de choses à dire à propos de Devil City mais au final la chose à
retenir est qu’il FAUT le lire pour pouvoir l’apprécier pleinement. J’espère
avoir été concise dans ce mélo d’impressions et de vous avoir donné envie de
découvrir l’univers unique de Devil City. Un roman époustouflant dans la lignée
des Rowling et autres Suzanne Collins ! Le mot d’ordre ?
FONCEZ !! Bonne lecture à tous ;)
dimanche 20 mai 2012
[Chronique] La sélection de Kiera Cass
Auteur: Kiera Cass
Titre VO: The Selection
Titre VF: La Sélection
Genre: Jeunesse Fantastique
Editions: Robert Laffont- Collection R
Pagination: 343
Prix: 16€90
Synopsis: Trois cents ans on passé et les Etats-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du Prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat d la caste inférieur. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés.
Mon avis:
J’avoue être une
fervente adepte de Dystopie et j’avoue aussi que tous les romans sortis dans ce
genre littéraire très en vogue sont dans ma bibliothèque, quand je vous dis que
je suis faible ^^ Malgré tout, La
Sélection n’a pas de suite attiré mon attention, bien que la couverture
magnifique m’est lancée de grands signaux « prends-moi, prends-moi »
le synopsis et le côté ultra girly ont quelques peu refroidi mes ardeurs… Au
final, les avis positifs fleurissant un peu partout sur la toile ont eu raison
de moi et sincèrement je ne regrette pas un seul instant de m’être plongée dans
l’univers de Kiera Cass !!

Pour les
trente-cinq candidates de « La Sélection », ce jeu s’annonce comme
l’opportunité de leur vie. L’occasion unique de troquer leurs misérables
existences contre un destin idyllique. Vivre dans un palais, assurer à sa
famille un futur sans adversité et surtout conquérir le cœur du Prince Maxon,
le seul héritier du trône.
Mais pour America
Singer, La Sélection est synonyme de cauchemar. Cela implique de renoncer à son
amour interdit, quitter sa famille et jongler avec les coups bas des autres
candidates. Mais sa mère trouve les bons arguments pour convaincre sa fille à
s’inscrire… La voilà enrôlée dans un jeu télévisé auquel America ne souhaitait
pas participé. Prête à tout pour être éjectée rapidement de la course, America échafaudent
des plans qui vont être complètement bouleversé suite à sa rencontre avec le
Prince Maxon. Mais la menace des
Renégats planent sur La Sélection et sur les candidates… Mettre sa vie en jeu
pour s’assurer un avenir meilleur en vaut-il vraiment la peine ?

On est également
loin du côté sombre et même révoltant des autres dystopie. Ce roman est
rafraichissant, avec une pointe d’humour dans certains passages, un petit côté
fleure bleue épicé. Je trouve que La
sélection est un conte de fée remis au goût du jour sans le côté niais des
personnages et c’est très appréciable. Alors oui ne vous attendez pas à
beaucoup d’action, ce roman reste avant tout une romance légère mais l’univers
vaut vraiment le détour ! J’avoue que ce livre a éveillé mon côté
« princesse » je n’ai pas pu m’empêcher de sourire béatement tout au
long de ma lecture :D

L’écriture de
Kiera Cass est très agréable, je dirai même délectable ^^ L’auteure arrive à
nous plonger dans son univers comme dans un rêve et sincèrement je n’ai pas eu
envie de me réveiller !! Ses descriptions sont parfaites et elle maintient
l’attention de ses lecteurs sans réels actions et rien que pour ça, je lui tire
mon chapeau bas. Kiera Cass a de toute évidence plus que réussi son pari avec
ce premier roman !
En conclusion, Kiera
Cass bouscule l’image de la dystopie en nous proposant un roman pétillant où le
romantisme, l’humour et la féérie sont de mise ! La sélection est une véritable perle littéraire qui réveillera
toutes les princesses qui se sont oubliées :D Excellente lecture à tous ^^
Inscription à :
Articles (Atom)