vendredi 1 avril 2011

Chronique Delirium de Lauren Oliver






Ca y est, je me suis enfin laissée tenter par la vague littéraire qui déferle depuis plusieurs mois dans nos librairies, je veux parler de la dystopie bien évidemment. Je vois déjà vos mines interloquées et je vous entends vous posez la question, mais qu’est ce donc ? La dystopie est un sous genre de la science fiction qui met en scène un univers très proche du nôtre dont seules diffère la transformation politique et sociale ainsi que les idéologies que l’auteur souhaite critiquer. L’univers distopique est bien souvent situé dans un futur plus ou moins proche où les dimensions fantastiques en sont complètement exclues ce qui en fait donc un récit qui dépeint l’éventualité d’un possible futur. Curieuse de ce phénomène qui ne cesse de faire parler de lui, je me suis donc plongée dans l’univers de Lauren Oliver avec Delirium.

Dans le monde de Lena, l’amour est considéré, depuis soixante quatre ans, comme le plus grand des maux, cette maladie appelé l’Amor Déliria Nevrosa conduit au désespoir et rend les contaminés complètement fous. Ainsi des scientifiques ont trouvé un remède, le Protocole, qui consiste par une intervention chirurgicale au cerveau à éradiquer le mal. Lena est impatiente de subir Le Protocole, qui aura lieu à ses dix-huit ans, elle pourra enfin aspirer à une vie normale, loin de la peur qui la tiraille de finir comme sa mère, malade et perdue. Mais sa rencontre avec Alex va bouleverser tout son univers et la jeune fille remettra en question tous ce en quoi elle a toujours cru. Qui-y-a-t-il au-delà des grillages, en quoi la Nature est elle tellement dangereuse ? Et qui sont réellement les Invalides ? Toutes ses questions trouveront des réponses mais pas celles que la jeune fille attendait.

Delirium est un roman aux saveurs poétique et mélancolique, un récit palpitant et poignant, Lauren Oliver nous plonge dans son univers avec crédibilité. Un roman qui laisse transparaître que rien n’est plus important que l’amour, un livre indubitablement magique…

En règle générale, je ne cours pas derrière ce genre de roman où l’amour est le moteur de la trame, je trouve cela toujours trop nian nian mais là je dois avouer que Lauren Oliver a su me réconcilier avec ce genre de livre. Le début est certes un peu long, la trame se met en place doucement, on fait ainsi connaissance avec les personnages et l’auteure nous initie à son univers dystopique. Mais une fois les cent premières pages,  tout s’accélère et l’intrigue se met vraiment en place, impossible de refermer le livre avant d’avoir atteint la dernière page.  

L’histoire est tout simplement prenante, on découvre un monde où l’amour y est perçu comme une maladie. Le gouvernement a ainsi décidé de cloitrer la petite ville de Portland du reste du monde par une frontière de grillages électrifiés et contrôle ainsi la vie des gens de leur naissance jusqu’à leur mort. Imaginez-vous, ne jamais connaître l’amour, ne jamais ressentir de sentiment pour votre famille, vos amis et ne jamais trouver votre moitié. Lauren Oliver joue avec les émotions et les sentiments des lecteurs avec brio et offre un récit palpitant. La fin est tout simplement horrible, tellement triste que j’en ai eu les larmes aux yeux. L’auteure fait de ce final une vraie torture et dire qu’il va falloir attendre février 2012 pour découvrir la suite.

Les personnages sont très attachants, Lena à un caractère de battante, elle est courageuse et déterminée. Alex est tout simplement à croquer et mesdemoiselles, je peux vous assurer qu’il ne vous laissera pas indifférente. C’est un jeune homme gentil, prévenant et incroyablement fascinant. Sa vie n’a pas été simple, il a dû faire face à de nombreux évènements tragiques tout comme Lena, c’est en partie pour cette raison qu’ils sont si proche. J’ai également beaucoup aimé Hannah, la meilleure amie de Lena, elle est toujours joyeuse et pleine de vie, elle apporte vraiment de la bonne humeur au récit. D’autres personnages sont présents dans ce roman et contribuent tous à la trame de l’histoire.

L’écriture de Lauren Oliver est incroyable, elle sait transmettre des sentiments forts à ses lecteurs et les maintient en haleine du début à la fin. Sa plume est poétique, fluide et agréable, ce qui fait de ce roman un récit emprunt  de sensibilité.

En conclusion, Delirium a vraiment été une très belle découverte, j’ai passé un très bon moment et j’ai vraiment hâte de découvrir Pandemonium, la suite, qui est prévu pour 2012. Pour patienter jusque là, je pense me plonger très prochainement dans l’autre roman de Lauren Oliver, Le dernier jour de ma vie qui sort  le 6 Avril. Si ce n’est pas déjà fait, je vous conseil vivement de lire Delirium, avant tout pour le genre distopique qui fait fureur mais aussi et surtout pour découvrir une auteure de talent. Bonne lecture à tous ;) 









































4 commentaires:

  1. Et un nouveau bilan positif sur le livre! :) Il fait vraiment l'unanimité! :)

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  2. Je ne l'ai pas encore lu, au départ ça ne me tentait pas trop mais avec tous les avis positifs que j'ai pu lire, il va quand même falloir que j'essaie ! Et s'il est aussi bien que Hunger Games que j'ai adoré, il me le faut :)

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  3. Merci Ptitetrolle et De.w pour vos messages ;)

    @Ptitetrolle: Oui il faut vraiment que tu découvres Delirium il est vraiment extra. J'ai toujours pas eu le temps de lire Hunger Games je pense m'y plonger d'ici peu ;)

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  4. Je suis complètement d'accord avec ton avis :D
    J'ai totalement craqué pour Alex <3
    C'est un très gros coup de cœur, l'attente du suivant va être longue ! En attendant je vais faire comme toi en lisant Le dernier jour de ma vie ;)

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